12.4.10

Les vieux dans le métro

Quoi qu'on pourrai globaliser aux transports en commun en général !

J'ai envie de dire que c'est une spécificité de l'âge, le sadique plaisir de tout petit vieux qui se respecte ! A moins que les petits vieux parisiens soient plus sadiques que les autres .... Je me tâte encore .... Enfin bref ! Vous aurez sans doute remarquer ça et donc parce que j'ai rien à dire d'autre et que j'ai une folle envie de partager avec vous cette information des plus capitale (n'est-il pas?) .... Je me prive pas !

Ainsi donc et comme je le disais quelques lignes plus haut, le petit plaisir pervers des vieux ici, c'est gratter des places assises dans les transports en commun. Oh bien sûr certains ont recours à la bonne vieille méthode du : "est-ce que je peux m'asseoir jeune homme ?" (sans le s'il vous plait, très important) avec la petite voix chevrotante, l'œil humide et la lèvre baveuse (du genre : laisse moi m'asseoir, tu vois bien que je suis impotente jeune idiot !), mais c'est bien connu, la jeunesse actuelle, tous des jeunes cons (pardon maman) et donc forcement ... pas gentil et rarement poli ! Bon bien sûr certains passent la barre de l'impolitesse et se lèveront bien gentiment, voir même devanceront la phrase fatidique, gâchant ainsi la journée du vieux (comme quoi, y'a pas que les vieux qui sont sadiques) !

Du coup, nos petits vieux ont évolués, se sont adapté et on mutés vers une espèce vicieuse et rapide sur ses trois pattes ! Il n'y a qu'une seule place libre dans la rame et vous êtes bien parti pour l'avoir et pas elle ? Qu'à cela ne tienne, la vieille est roublarde et la vieille a lorgné cette place bien avant vous et a fermement remonté ses charentaises pour démarrer au quart de tour ! Si d'un accord tacite d'une politesse plus ou moins polie, les gens voulant monter laissent d'abords descendre ceux voulant descendre (en même temps, c'est logique), le vieux lui - tel le saumon dans son torrent - remontera la file en sens inverse avec moult cracha de phrases baragouinées dans son dentier et tentative de crises de faiblesse feintées pour stimuler la pitié et ainsi se dégager l'espace vers la place convoitée. Ou alors, d'autre vous collent, histoire de vous plaquer contre l'angle de la porte et se garder la voie pleine.

Enfin bref, vous vous êtes fait évincé comme un bleu et là, le vieux gâteux prendra tout son temps pour poser son auguste fessier sur le siège, vous toisant d'un oeil cataracté mais dont vous soupçonnez en fait la présence d'une lentille de contact, et retroussant sa babine tombante sur des chicos synthétiques. Et vous, vous vous rendez seulement compte que vous vous êtes fait feinté et que la vieille qui était derrière vous vous a doublé sans savoir comment ....


Ah les vieux .... c'est plus ce que c'était ....

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