10.12.09

Le Seigneur des Runes


Quatrième de Couverture :

Il existe un monde ancien où règne un étrange système de magie. Certains nobles peuvent s'approprier les Dons d'autres hommes : Intelligence, Force, Vue ou Odorat. Les plus puissants dont appelés les Seigneurs des Runes. En contrepartie, ils s'engagent à assurer la subsistance de leurs Dédiés et de leur famille.

Mais celui qu'on surnomme le Seigneur-Loup s'est également octroyé les Dons de certains animaux et rêve de prendre le pouvoir absolu sur le royaume. Face à lui, le jeune prince Gaborn est peu armé pour le combattre. Lui ne rêve que d'amour et d'une vie paisible sans magie…


Avis de Moi :

Un bon vieux classique ai-je envie de dire. Classique dans le sens où l'histoire est plus ou moins (surtout moins que plus mais l'expression veut ça) déjà connue et est nouée à partir des grandes lignes de la fantasy : un héros, un méchant, une prophétie, de la baston, de la magie et un poil de sexe (si si on peut considérer le sexe comme une grande ligne, pas pour tous, je vous l'accorde).

Mais alors où est l'intérêt ?! Que faire ?! Que lire ?! A quel saint se vouer dans ce monde littéraire bafoué par le plagiat et le répétitif ?!

Ohla compagnons ! Laissez moi donc finir ! Ne vous emportez pas comme ça !

Je disais donc - avant d'être couper fort grossièrement - que ce livre rassemble les grandes lignes de la fantasy, ne perdant pas le lecteur rodé à la manœuvre de lecture placide. Dans ce cas comment se défirencie t-il ? Quel attrait peut-on lui trouver ? C'est simple, David Farland invente un nouveau mode de magie, un monde, un peuple et une culture qui lui est propre (oui je sais d'autres aussi le font, mais chut!). Son personnage est à mi chemin entre un grand niais et un avenger, ce qui fait qu'il est tout a fait supportable et qu'on l'aime assez pour pas s'énerver dés qu'on parle de lui (oui c'est quand même important mine de rien ...), les personnages secondaires sont tout aussi potable, certains meurent au bon moment, d'autre pas, bref il trouve le parfait équilibre pour rendre son livre haletant sans pour autant plonger dans l'ennui profond du : "de toute manière il va crever dans deux pages alors...". Quand au grand méchant, c'est j'ai envie de dire un grand méchant bien fainéant qui conquiert les territoire en parlant et en montrant son visage à la manière de la meilleure pub l'Oréal. Siiiiii !

Bref, je n'ai pour l'instant dévoré que le tome 1, mais je me doute que la suite sera tout aussi savoureuse, aussi je vous conseille de vous jeter littéralement dessus, histoire que votre voisin ne vous pique pas le livre ! O_O

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire