Résumé : Nous sommes au Japon, à l'époque Edo. Une terrible épidémie incurable ayant frappé la population masculine japonaise 80 ans plus tôt, la population masculine a chuté au point d’être réduite au quart de celle des femmes. Les garçons, ont donc été élevés avec grand soin, protégés, tandis que les femmes ont pris en charge tous les travaux quotidiens, la gestion des entreprises. Tous les rôles sont inversés ! En outre, les hommes étant devenus une denrée rare, seules les femmes les plus riches peuvent désormais s’offrir un mari. La charge suprême du shogun est également passée aux mains des femmes. Le shogun domine un pavillon interdit aux autres femmes qui abrite les 800 plus beaux spécimens masculins d'un monde qui en manque cruellement.
Avis de Moi : Encore un manga que je n'aurai jamais lu s'il ne m'était pas passé entre les mains pour catalogage/couvrage (aucun commentaire) pour le médiabus. Pourquoi ? Parce que ça fleure le shôjo (manga pour damoiselle) à plein nez. Et je me suis à moitié trompée. Si on doit faire face à un inévitable détournement yaoï (histoire d'amour/sexe entre deux hommes.... ou plus)(mais c'est justifié, non abusé et suggéré plus que montré), on ne tombe pas dans le grotesque et finalement, on parvient à s'attacher à l'histoire. Celle ci est originale de part la situation renversée : les femmes sont au pouvoir et les hommes ne sont qu'objet de plaisir (en synthétique), mais aussi plus profonde et ficelée car on y voit les complots, les ruses, les attentes d'un microcosme qui a sans nul doute déjà existé.
La série est courte - 4 tomes dont 3 de sortis (le troisième le 12 février) - et un peu destabilisante de par ses transitions entre les tomes. Je parle par là de celle entre le tome 1 et le 2, j'attends avec impatience de voir le tome 3. Mais si on est assez ouvert d'esprit et que l'on apprécie les histoires, ce manga est fait pour vous !
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