26.11.09

La Lignée


Quatrième de Couverture :

Depuis son atterrissage à l’aéroport JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu’Ephraïm et son équipe d’épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers sauf quatre sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d’un attentat au gaz ? D’une bactérie foudroyante ?

Lorsque, le soir même, deux cents cadavres disparaissent des morgues de la ville, Ephraïm comprend qu’une menace sans précédent plane sur New York. Lui et un petit groupe décident de s’organiser. Pas seulement pour sauver leurs proches. C’est la survie de l’humanité entière qui est en jeu..


Avis de Moi :

Une histoire de vampires, encore. A première vue on se dit : « allez, c’est reparti, qu’est ce qu’ils vont nous inventer ce coup ci ? », on se sait d’ores et déjà blasé du résultat, mais on veut quand même se donner bonne conscience en se disant : « mais non, cette fois ça sera différent ! »

Et pour une fois on a raison d’insister !

S’il est un peu lent à se lancer, on reconnaît ensuite la patte du réalisateur. Certaines scènes sont directement écrites pour êtres vues à l’écran, on nous impose des images et l’effet voulu est là : une fois lancé on a des petits frissons d’angoisse à tous les chapitres, on a presque peur de tourner la page, on se dit que la bestiole va nous sauter à la gorge, qu’on va nous aussi se transformer ou mourir dans d’atroces souffrances. Le rendu est donc efficace : comme un bon film on se sent happé et totalement livré à la créature, au vampire. D’ailleurs en parlant de lui, agréable surprise, il n’est pas cette pseudo icône sexuelle, cet être à qui on pardonne d’être monstrueux parce que - mon dieu - qu’est ce qu’il est beau ! Non, là le monstre porte bien son nom et on n’a pas envie de le croiser un jour, encore moins d’en tomber amoureuse. Une fois encore on réinvente son mythe, on le confronte à une science humaine non croyante, non crédule. Enfin, cela devient crédible, on peut y croire parce que c’est tellement réel qu’au final, pourquoi cela n’existerait-il pas ?

A mettre entre toutes les mains des amateurs d’un genre glauque, sombre et inquiétant.


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