15.3.10

Tu n'aimeras point


Synopsis : Aaron est un membre respecté de la communauté juive ultra-orthodoxe de Jérusalem. Marié à Rivka, il est le père dévoué de quatre enfants.
Cette vie en apparence solide et structurée va être bouleversée le jour où Aaron rencontre Ezri.
Emporté et ému par ce bel étudiant de 22 ans, il se détache tout doucement de sa famille et de la vie de la communauté. Bientôt la culpabilité et les pressions exercées par son entourage le rattrapent, le forçant à faire un choix...

Avis de moi : "Avant j'étais mort .... Maintenant je suis vivant" C'est sans nuls doutes la phrase qui me reste en tête une fois les 1h40 passées. C'est cette phrase qui tourne en boucle encore et encore, surtout lorsque la fin arrive, aussi douce et brutale qu'il ne se passe rien. Absolument rien, tout est dans la symbolique et c'est sans doute le plus douloureux. Même si je ne suis pas habituée à ce que l'on qualifierai de "films d'auteurs", le titre et l'affiche (et le sujet aussi) m'a attiré dés que je les aient vus dans les journaux ou à la télévision. Je suis totalement inculte de toute les religions, je connais vaguement certaines choses, aussi quelque part ne puis-je apprécier entièrement ce film, mais de ce que j'ai vu, retenu, ressenti, c'est un climat de tension sous-jacente, de non dits et d'une sorte d'obscurantisme religieux. Certes l'homosexualité est bien (trop) souvent tabou dans et hors de la religion, mais rarement montré dans un contexte non catholique. Que penses les juifs de cela ? Et bien comme un bon catholique ou un bon musulman (je suppose) : comme une aberration, une plaie que l'on ne doit pas toucher et encore moins faire rentrer au sein de la communauté.

C'est après tout pas une nouveauté, mais j'ai aimé la manière pudique dont il a été traité ici. On sait au final comment ce film va se finir .... Mais malgré tout, ce film est à voir au moins une fois. A défaut du "pour le plaisir", pour la beauté des images.

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