4.3.10

Dracula l'Immortel


Résumé : En 1888, un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie. Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l’un d’eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d’amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n’a pas apaisé leurs tourments. Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d’une effroyable cruauté au cœur de Londres vont réveiller la peur. Du Quartier latin à Piccadilly Circus, l’ombre de Dracula semble à nouveau planer… Les héros d’autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d’une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons. De quoi brouiller les pistes et troubler les esprits, dans une intrigue menée avec maestria qui ressuscite le fantasme et la malédiction de l’immortalité.

Avis de moi : Les histories d’amour sont éternelles. C’est ce que l’on apprend tout jeune, c’est ce que l’on entend dire longtemps après une ou plusieurs désillusions amoureuses. En quittant les pages du livre de feu Bram Stoker, on reste avec entre les mains une histoire d’amour en triangle - une jeune femme aimée et aimant deux homme dont l’un immortel et assassin - avortée par la mort de l’un et les épousailles des deux derniers.

Mais en ouvrant Dracula l’immortel, on découvre en quelque sorte l’envers du décor, ce que l’on ne nous a pas dit il y a vingt cinq ans, ce qu’on aurait quelque part ne pas voulu savoir. Figure gothique par excellence, Vlad Tepes, plus connu sous le nom de Dracula se voit tour à tour traîné dans la boue d’un fanatisme religieux beaucoup plus vieux que lui puis porté aux nus pour son romantisme absolu car il n’a eut de cesse d’aimer la douce Mina aujourd’hui mère de famille.

Symbolisant le mal, il se voit affligé les torts, les meurtres alors qu’on le croyait mort. Puis retournement de situation. Il n’est pas seul, ce n’est pas lui qui a revêtu le costume de Jack l’éventreur, il n’est pas l’unique vampire ici bas. Nos héros de jadis à présents marqués par les âges, la folie, les sentiments qui ont rongé leurs cœur et les non-dits doivent à nouveau faire face à l’hécatombe. Mais c’est sans compter sur la puissance de leur adversaire, autre grande figure du vampirisme.

Bien que dans la lignée de son ancêtre, Dacre Stoker ne parvient cependant pas à lui ressembler. Cela est normal, on s’y attend voir même c’est l’effet voulu. Mais pour qui a d’ores et déjà lu la genèse, cette réécriture transposée des années plus tard reste comme un anachronisme aussi bien dans les faits que dans l’histoire. Certes cette dernière tiens parfaitement la route, nous tiens en haleine et nous fait étouffer des hoquets de surprises et des protestations vociférantes par moment, mais elle reste cependant déstabilisante, abordant trop de sujet autour de Dracula, tenant à tout prit à le resituer dans un contexte existant, s’appuyant sur des anciens faits réels. On retiendra malgré tout la (rare) présence d’un non happy end, comme s’il n’y avait pas d’espoir, à l’instar d’une ancienne tragédie grecque.

3 commentaires:

  1. Un ouvrage qui aurait pu s'avérer intéressant mais ne parvient à restituer ni l'ambiance ni le style du texte de Bram Stoker.

    La lecture n'en est pas inintéressante, mais les auteurs ont trop joué avec les personnages du roman initial pour que les aficionados y trouvent leur compte.

    Un roman de genre correct, mais qui ne mérite absolument pas tout le ramdam qu'il a pu générer : http://blog.vampirisme.com/vampire/?583-stoker-holt-dracula-immortel

    RépondreSupprimer
  2. Tien bonjour inconnu :)
    Par simple curiosité je peux savoir comment tu as trouvé ce blog? :)

    RépondreSupprimer
  3. Tout simplement via quelques Alertes Googles sur les sujets qui m'intéressent :-)

    RépondreSupprimer